Dans une opinion parue dans « 24heures », le député explique :

« Les milieux économiques ne sont pas en reste, et des initiatives inspirantes ont vu le jour ces dernières années dans le canton, visant à réutiliser plutôt que jeter. (…) Cependant, ces projets peinent à passer du stade de l’expérimentation à celui de systèmes durables et économiquement viables, principalement en raison d’un manque de soutien suffisant de la part des pouvoirs publics. »

Chez Durabilitas, nous saluons cette démarche. Si les soutiens ponctuels à des projets pilotes sont précieux pour tester de nouveaux modèles, ils ne suffisent pas à eux seuls au développement et à la survie d’une filière pérenne. Comme de nombreuses études l’ont déjà montré, passer d’un modèle de niche à un système économiquement et écologiquement viable nécessite des conditions-cadres ambitieuses. Cela implique de soutenir les secteurs considérés comme stratégiques, non seulement avec un appui financier, mais aussi par la mise en place d’une infrastructure adéquate à l’échelle régionale et par une coordination efficace des parties prenantes.

Nous attendons avec intérêt la réponse du Conseil d’État à cette interpellation, dans l’espoir qu’elle ouvre la voie à une politique cohérente et ambitieuse de soutien au réemploi dans le canton.